Mme: H, P, 48 ans, Paris Motif de consultation : Au niveau supĂ©rieur : porteuse d’une prothĂšse amovible totale non adaptĂ©e sur le plan esthĂ©tique et fonctionnel, nĂ©cessitant une solution fixe grĂące aux implants dentaires. Au niveau infĂ©rieur : dents infĂ©rieures antĂ©rieures sont inesthĂ©tiques et porteuse d’un chassis avec crochets mĂ©tal visible non esthĂ©tique, souhaitant
POSE D’UNE PROTHESE AMOVIBLE DEFINITIVE A CHASSIS METALLIQUE Classement CCAM – Codes HBLD026 – HBLD027 – HBLD029 Avril 2006 Service Ă©valuation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – TĂ©l. 01 55 93 70 00 – Fax 01 5593 74 00 –rs-naetf./ N°SIRET 180 092 041 00011 – Code APE 751 C Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique Ce dossier est tĂ©lĂ©chargeable sur Haute AutoritĂ© de santĂ© Service communication 2 avenue du Stade de France – F 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX TĂ©l. +33 01 55 93 70 00 – Fax +33 01 55 93 74 00 Ce document a Ă©tĂ© validĂ© par le CollĂšge de la Haute AutoritĂ© de santĂ© enavril 2006. HAS Haute AutoritĂ© de santĂ© Service communication 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX TĂ©l. 01 55 93 70 00 – Fax 01 55 93 74 00 ÓHaute AutoritĂ© de santĂ© - 2006 Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 2 -L’EQUIPE Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique Ce dossier a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le Dr. Françoise SAINT-PIERRE Chef de projet au Service Ă©valuation des actes professionnels. La recherche documentaire a Ă©tĂ© effectuĂ©e par Mme GaĂ«lle FANELLI, Documentaliste, avec l'aide de Mmes Julie MOKHBI et ValĂ©rie SERRIERE-LANNEAU, sous la direction du Dr FrĂ©dĂ©rique PAGES, docteur Ăšs sciences. L’organisation de la rĂ©union et le secrĂ©tariat ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par FĂ©lix MULLER. - - Pour tout contact au sujet de ce dossier TĂ©l. 01 55 93 71 12 Fax 01 55 93 74 35 E-mail Service Ă©valuation des actes professionnels Chef de service, Dr Sun Hae Lee-Robin Adjoint au chef de service, Dr Denis Jean David, docteur Ăšs sciences Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 - 3 - SYTN HESE Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique INTRODUCTION L’évaluation des actes suivants Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis mĂ©tallique, comportant 1 Ă  4 dents » ; Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis mĂ©tallique, comportant 5 Ă  8 dents » ; Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis mĂ©tallique, comportant 9 Ă  13 dents », a Ă©tĂ© demandĂ©e par la CNAMTS, en vue de leur inscription Ă  la liste d’actes remboursĂ©s ou pris en charge par l’Assurance maladie. La prothĂšse partielle amovible est un moyen de rĂ©pondre Ă  plusieurs objectifs rĂ©tablir la fonction mastication et phonation, rĂ©tablir l’esthĂ©tique et la dimension verticale d’occlusion, assurer la pĂ©rennitĂ© des dents restantes en les stabilisant, en les empĂȘchant de migrer et de subir des surcharges occlusales, retrouver des rapports interarcades Ă©quilibrĂ©s. Les Ă©tapes de rĂ©alisations prothĂ©tiques succĂšdent Ă  la phase prĂ©liminaire de traitement des pathologies et de la prĂ©paration des structures anatomiques destinĂ©es Ă  amĂ©liorer l’intĂ©gration et le pronostic de la prothĂšse. La fonction du chĂąssis est de supporter les dents prothĂ©tiques, ainsi que le matĂ©riau polymĂ©rique destinĂ© Ă  remplacer le volume ostĂ©o-muqueux parodontal disparu avec les dents. Ce chĂąssis doit donc par sa stabilitĂ© autoriser une fonction maximale des unitĂ©s triturantes, tout en rĂ©partissant harmonieusement les forces masticatoires Ă  l’ensemble des structures restantes. - Pathologie et population concernĂ©e - donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques en France, le nombre moyen de dents absentes dans la tranche d’ñge 65-74 ans Ă©tait de 16,9 dents en 1995 OMS. Une enquĂȘte de la CPAM en 2005 a montrĂ© que les besoins en soins prothĂ©tiques des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes n’étaient pas pris en compte. Ainsi, selon les critĂšres d’attribution des appareillages de la SĂ©curitĂ© sociale, 59 % des personnes institutionnalisĂ©es ont besoin d’au moins une prothĂšse partielle, et le besoin de soins prothĂ©tiques passe Ă  77 % si l’on intĂšgre les appareils existants inadaptĂ©s ; - gravitĂ© la perte des dents entraĂźne une rĂ©ducti on de l’efficacitĂ© masticatoire et un changement des habitudes alimentaires. La malnutrition peut affecter 5 Ă  10 % des personnes ĂągĂ©es maintenues Ă  domicile, et 30 Ă  60 % de la pop ulation institutionnalisĂ©e. Plusieurs rapports soulignent l’altĂ©ration de la qualitĂ© de v ie chez les Ă©dentĂ©s avec des troubles fonctionnels capacitĂ© masticatoire et Ă©locution, ainsi que des consĂ©quences psychosociales ; - des facteurs socio-Ă©conomiques et gĂ©ographiques ont une influence sur l’édentement des populations OMS. En France, des travaux du CREDES en 2002 ont soulignĂ© que l’accĂšs aux soins dentaires Ă©tait insuffisant chez les personnes prĂ©caires les 45-54 ans en situation de prĂ©caritĂ© dĂ©claraient en moyenne 7 dents non remplacĂ©es de plus que la population gĂ©nĂ©rale, et la proportion de personnes dĂ©clarant ne pas avoir de prothĂšses Ă©tait 4 fois supĂ©rieure Ă  la population gĂ©nĂ©rale. -Prise en charge de l’acte en France d’un appareil de l’acte Ă©quivalent appareillage prothĂšse dentaire adjointe sur plaque base en matiĂšre plastique, en supplĂ©ment plaque base mĂ©tallique d’un Ă©dentement de 1 Ă  3 dents, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 dents » est inscrit Ă  la NGAP. -Nomenclatures Ă©trangĂšres l’acte est inscrit dans les nomenclatures belges, amĂ©ricaines et australiennes. MÉTHODE La mĂ©thode proposĂ©e par la HAS pour Ă©valuer le Service attendu des actes professionnels est fondĂ©e sur les donnĂ©es scientifiques identifiĂ©es et l’avis de professionnels rĂ©unis dans un Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 - 4 -Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique groupe de travail. Une recherche documentaire sur la pĂ©riode aoĂ»t 2005/sans limite de temps a Ă©tĂ© effectuĂ©e par interrogation des principales bases de donnĂ©es bibliographiques mĂ©dicales Medline, The Cochrane Library, National Guideline Clearinghouse et HTA e Quarante-cinq documents ont Ă©tĂ© retenus, dont 23 ont Ă©tĂ© analysĂ©s. RÉSULTATS LittĂ©rature analysĂ©e Indications intercalaire, plus particuliĂšrement de longue portĂ©e et Ă©dentement Ă©dentement terminal postĂ©rieur, quand les solutions prothĂ©tiques fixĂ©es et/ou les solutions implantaires ne sont pas envisageables pour des raisons mĂ©dicales, biologiques, topographiques ou Ă©conomiques. EfficacitĂ© - masticatoire et nutrition capacitĂ© no faç’unere dĂ©lio emaeillaptrsĂš e pnethrortpo’u d el significative l’efficacitĂ© masticatoire et le ressenti subjectif de cette efficacitĂ© 1 Ă©tude Ă©tude rĂ©trospective et 1 Ă©tude prospective n = 118, ainsi que certaines valeurs subjectives telles que l’apprĂ©ciation du goĂ»t, de la consistance des aliments, la facilitĂ© de mastication 1 Ă©tude prospective n = 198 ; ces derniĂšres valeurs ainsi que les nutriments absorbĂ©s sont significativement supĂ©rieurs pour les porteurs de prothĂšses partielles, par rapport aux individus dont les dents manquantes ne sont pas remplacĂ©es Ă©tude prospective n = 123 ; - du patient satisfactionla satisfaction des patients ĂągĂ©s porteurs de prothĂšses amovibles augmente quand des paires de dents en occlusionunits occlusaux sont rajoutĂ©es 1 Ă©tude rĂ©trospective. L’ñge, l’état de santĂ©, une expĂ©rience ou non antĂ©rieure de port de prothĂšse, l’existence d’une prothĂšse antagoniste influencent significativement le degrĂ© de satisfaction 1 Ă©tude rĂ©trospective. La satisfaction a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©valuĂ©e en considĂ©rant le pourcentage de patients ne portant pas leur prothĂšse ; ce pourcentage selon les Ă©tudes Ă©tait estimĂ© entre 5% et 12%2 Ă©tudes rĂ©trospectives et 1 Ă©tude prospective. SĂ©curitĂ© et complications -caries et parodonte 1 Ă©tude rĂ©trospective n = 34 n’a pas mis en Ă©vidence un risque accru de caries sur les surfaces en contact avec la prothĂšse ; toutefois dans cette Ă©tude, l’hygiĂšne orale et le suivi du patient Ă©taient optimum, et donc l’accumulation de plaque au contact de la prothĂšse minimum. Une Ă©tude rĂ©trospective n = 137 montrait quelques diffĂ©rences dans les index parodontaux, mais cliniquement non significatifs. Deux Ă©tudes longitudinales n 53 ne = montraient pas de modifications significatives dans les paramĂštres parodontaux. Des rĂ©sultats moins favorables Ă©taient observĂ©s dans 1 Ă©tude rĂ©trospective n = 188, mais s’expliquaient par une population ĂągĂ©e, plus vulnĂ©rable aux maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives, et moins apte Ă  prendre soin de ses prothĂšses. Le statut parodontal Ă  long terme des dents piliers peut ĂȘtre obtenu avec un bon contrĂŽle de la plaque par le patient, et une maintenance adĂ©quate avec contrĂŽles rĂ©guliers et corrections prothĂ©tiques quand nĂ©cessaires 2 revues ; -autres complications - retraitement des dents piliers, attachements, aju stage de la prothĂšse, fracture, voire remplacement ont Ă©tĂ© rapportĂ©s 2 Ă©tudes prospectiv es, n = 778. Il est admis que des changements buccaux et des dommages prothĂ©tiques su rviennent avec le temps. Ces modifications doivent ĂȘtre contrĂŽlĂ©es par un suivi rĂ©gulier du patient, 1 Ă  2 fois par an, pour procĂ©der aux traitements prothĂ©tiques correcteurs e t autres procĂ©dures thĂ©rapeutiques nĂ©cessaires ; plusieurs cas d’ingestion accidentelle de prothĂšses partielles ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dans la -littĂ©rature 4 Ă©tudes de cas ; - des rĂ©actions tissulaires allergiques aux mĂ©taux ont Ă©tĂ© rapportĂ©es dermatite pruritique gĂ©nĂ©ralisĂ©e avec Ă©rythĂšme intraoral liĂ© Ă  une allergie au chrome 1 cas ; lĂ©sions ulcĂ©ratives du Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 - 5 -Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique palais associĂ©es au port de chĂąssis prothĂ©tiques en nickel-chrome, pour la plupart affectĂ©s par la corrosion 6 cas. Des modifications tissulaires sous les bases de prothĂšses mĂ©talliques avec changements dans la structure de l’épithĂ©lium ont Ă©tĂ© observĂ©es 2 Ă©tudes de cas. Impact sur la santĂ© de la population, impact sur le systĂšme de soins, et sur les programmes de santĂ© publique Aucune donnĂ©e concernant l’impact du port de prothĂšses Ă  chĂąssis mĂ©tallique sur la population n’a Ă©tĂ© identifiĂ©e. Avis du groupe de travail Indications le groupe de travail souligne que la prothĂšse partielle Ă  chĂąssis mĂ©tallique est indiquĂ©e aprĂšs avoir Ă©valuĂ© l’état parodontal, la rĂ©partition des dents sur l’arcade et l’étendue de l’édentation. SĂ©curitĂ© pour minimiser les complications, il ressort qu’il est prĂ©fĂ©rable de voir le patient 2 fois par an. Le groupe souligne que les prothĂšses, de par leur conception, ne doivent pas pouvoir ĂȘtre ingĂ©rĂ©es. Les ingestions demeurent donc anecdotiques. D’autre part, le nickel n’est plus utilisĂ© comme matĂ©riau. Le groupe de travail est favorable Ă  l’inscription des libellĂ©s Ă  la CCAM. CONCLUSION La pose d’une prothĂšse amovible partielle Ă  chĂąssis mĂ©tallique prĂ©sente un intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique en amĂ©liorant l’efficacitĂ© masticatoire, la satisfaction et l’amĂ©lioration de la nutrition des patients Ă©dentĂ©s. Ces prothĂšses trouvent leurs indications dans les c as oĂč, pour des raisons mĂ©dicales, biologiques, topographiques ou Ă©conomiques, les solutions prothĂ©tiques fixes ou implanto-portĂ©es ne peuvent ĂȘtre envisagĂ©es. Aucune donnĂ©e concernant l’impact du port des prothĂšses sur la population n’a Ă©tĂ© identifiĂ©e. Eu Ă©gard Ă  la gravitĂ© de la pathologie et Ă  ses consĂ©quences sur la santĂ© et la qualitĂ© de vie, Ă  la prĂ©valence de l’édentement partiel plus particuliĂšrement marquĂ© dans certaines populations ĂągĂ©es et dĂ©favorisĂ©es, le Service attendu peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme suffisant. Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes pr - 6 -ofessionnels/Avril 2006
ï»żPosed'une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis mĂ©tallique, comportant 5 dents. Fermeture de fistule ƓsotrachĂ©ale acquise avec rĂ©section de la trachĂ©e, par cervicothoracotomie ou par thoracotomie Cure unilatĂ©rale d'une hernie de l'aine avec pose de prothĂšse, par abord prĂ©pĂ©ritonĂ©al MCEP002 13.04.02 POSE D’UNE PROTHESE AMOVIBLE DEFINITIVE A CHASSIS METALLIQUE Classement CCAM – Codes HBLD026 – HBLD027 – HBLD029 Avril 2006 Service Ă©valuation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – TĂ©l. 01 55 93 70 00 – Fax 01 5593 74 00 –rs-naetf./ N°SIRET 180 092 041 00011 – Code APE 751 C Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique Ce dossier est tĂ©lĂ©chargeable sur Haute AutoritĂ© de santĂ© Service communication 2 avenue du Stade de France – F 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX TĂ©l. +33 01 55 93 70 00 – Fax +33 01 55 93 74 00 Ce document a Ă©tĂ© validĂ© par le CollĂšge de la Haute AutoritĂ© de santĂ© enavril 2006. HAS Haute AutoritĂ© de santĂ© Service communication 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX TĂ©l. 01 55 93 70 00 – Fax 01 55 93 74 00 ÓHaute AutoritĂ© de santĂ© - 2006 Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 2 -L’EQUIPE Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique Ce dossier a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le Dr. Françoise SAINT-PIERRE Chef de projet au Service Ă©valuation des actes professionnels. La recherche documentaire a Ă©tĂ© effectuĂ©e par Mme GaĂ«lle FANELLI, Documentaliste, avec l'aide de Mmes Julie MOKHBI et ValĂ©rie SERRIERE-LANNEAU, sous la direction du Dr FrĂ©dĂ©rique PAGES, docteur Ăšs sciences. L’organisation de la rĂ©union et le secrĂ©tariat ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par FĂ©lix MULLER. - - Pour tout contact au sujet de ce dossier TĂ©l. 01 55 93 71 12 Fax 01 55 93 74 35 E-mail Service Ă©valuation des actes professionnels Chef de service, Dr Sun Hae Lee-Robin Adjoint au chef de service, Dr Denis Jean David, docteur Ăšs sciences Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 - 3 - Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique TABLE DES MATIERES L’EQUIPE..................................................................................................................................3 SYNTHESE................................................................................................................................6 INTRODUCTION........................................................................................................................9 CONTEXTE..............................................................................................................................10 I. ......10................................................................................EUQI....T NONHCECRESTIIPD LES ETAPES DANS LA REALISATION PROTHETIQUE................ ........................................... T HNICIEN DE LABORATOIRERAÇABILITE ET RESPONSABILITE DU PRATICIEN ET DU TEC.......... 11 AVANTAGES ET INCONVENIENTS........................ IACITNIDNOS... ................12................................................................................................ II. NRECSEESENOC HOATGILOP........12..........................LE..........UPAL/OPC-BIITNO DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES.................................................. DONNEES DE MORBI-ETIOMLATR.....................................................3...1................................ QUALITE DE VIE................................................3....1............................................................ DONNEES SOCIO-MIQUCONOEES................41........................................................................ III. ......51................................ETINHC................................TIVEERNA ALTQUES.............S.. IV. CONDITION ACTUELLE DE LA PRISE EN CHARGE EN FRANCE ............................. 15 V. .............................. 16IDENTIFICATION DANS LES NOMENCLATURES ETRANGERES METHODE...............................................................................................................................17 I. REHCEEHCRCOD NEMUIRTA..E..........................................................................17........ SOURCES D’NIOFMRIOATNS....................................................................71........................... STRATEGIE ET RESULTATS DE LA RECHERCHE..................................71.................................. ANALYSE CRITIQUE DES DONNEES DE LA LITTERATURE .............................................. 19 I. ................19............................................ SEDDUTETATN NOIIEIF..ES IESNTDEPRESE II. ................91......................................................................EFFICACITE DEL A’ CAPACITE MASTICATOIRE ET SATISFACTION DU PATIENT........20........................................................................................ III. SECURITE, COMPLICATIONS DE L’ACTE................................................................... 21 PAP,CARIES ET PARODONTE.................... AUTRES COMPLICATIONS....23.............................................................................................. IV. DESCRIPTION DE LA PLACE DE L’ACTE DANS LA STRATEGIE THERAPEUTIQUE24 V. IMPACT EN SANTE PUBLIQUE .................................................................................... 24 AVIS DU GROUPE DE TRAVAIL ............................................................................................ 25 ANNEXES................................................................................................................................26 Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 - 4 -Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis m Ă©tallique I. METHODE GENERALE D’EVALUATION DES ACTES PROFESSIONNELS PAR LE SERVICE EVALUATION DES ACTES PROFESSIONNELS................................................... 26 II. III. MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL ......................................................................... 28 ACTES EXAMINES AU COURS DE LA REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL ........... 28 REFERENCES.........................................................................................................................29 AVIS DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE .......................................................................... 32 Haute AutoritĂ© de santĂ©/Service Ă©valuation des actes professionnels/Avril 2006 5 - EncadrĂ©par: Pr.Lamrous. Dr.Benyoucef Zineb Dr.Tahraoui Chahrazed. ANNEE UNIVERSITAIRE : 2017-2018. 2. I-INTRODUCTION II-DĂ©finition de la prothĂšse provisoire III-ImpĂ©ratifs de la prothĂšse

Lorsque le nombre, la valeur et la rĂ©partition des dents restantes ne permettent pas Ă  la seule prothĂšse conjointe de restaurer l’esthĂ©tique et la fonction, ou lorsque la solution implantaire ne peut ĂȘtre retenue, la prothĂšse adjointe trouve son indication c’est dire qu’elle est de rĂ©alisation quotidienne, bien que redoutĂ©e des patients du fait de son amovibilitĂ© et de son encombrement. Ainsi sous l’impulsion de nombreux praticiens nous assisterons Ă  l’évolution des diffĂ©rentes conceptions de la prothĂšse amovible partielle la prothĂšse Ă  appui uniquement muqueux au dĂ©but du siĂšcle dont la base est aujourd’hui en rĂ©sine acrylique , la prothĂšse squelettĂ©e en mĂ©tal coulĂ©, la prothĂšse dĂ©colletĂ©e
 2-HISTORIQUE Bien que les Ă©gyptiens, les phĂ©niciens et les grecs semblent respectivement Ă  l’origine du dĂ©veloppement de l’art dentaire, il faut attendre l’époque romaine pour retrouver la notion de prothĂšse dentaire amovible ». Ni vestiges, ni Ă©crits ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Du moyen Ăąge jusqu’au 19 Ăšme siĂšcle on assiste Ă  une Ă©volution de la finalitĂ© de la prothĂšse qui devient fonctionnelle et non plus seulement esthĂ©tique. Le 19 Ăšme siĂšcle voit surtout l’évolution des crochets, l’apparition d’occluseur et d’articulateur, l’apparition des dents en porcelaine, la mise au point de la vulcanite qui va devenir le matĂ©riau de choix pour la plaque-base ainsi que les plaques estampĂ©es en or. Les empreintes vont devenir de pratique courante. Au 20 Ăšme siĂšcle la technologie prend son essor et les matĂ©riaux nouveaux foisonnent. C’est l’ùre de la coulĂ©e par le procĂ©dĂ© de cire perdue. Le parallĂ©liseur fait son apparition en 1918. La rĂ©sine acrylique en 1934 par sa facilitĂ© d’emploi, sa lĂ©gĂšretĂ©, sa couleur naturelle va supplanter la vulcanite. Aux Etats-Unis, dĂšs 1920, sous l’impulsion de praticiens Roach, Ackers, etc., des prothĂšses mĂ©talliques coulĂ©es sont proposĂ©es. Les infrastructures sont en or, puis en alliage stellite chrome-cobalt plus durs et moins coĂ»teux. Cette prothĂšse dite squelettĂ©e » majore un appui dento-parodontal et vise Ă  rĂ©duire au minimum les surfaces de contact avec les tissus ostĂ©omuqueux. Dubecq et Rouot diffusent cette conception en France. L’emploi systĂ©matique de cette expression prothĂ©tique , en dehors d’indications clairement posĂ©es, conduit aussi Ă  des Ă©checs rupture des connexions, mobilisation des dents supports, rĂ©sorption des crĂȘtes gingivo-osseuses. Sous l’impulsion de Lentulo et de Housset dĂšs 1930, l Ă©cole de Paris fait une proposition d’inspiration biologique la prothĂšse dĂ©colletĂ©e. Elle est caractĂ©risĂ©e par un tracĂ© dĂ©gageant l’anneau gingival, tout en mĂ©nageant une large surface d’appui. La rigiditĂ©, le rĂ©tablissement de l’esthĂ©tique, les crochets Ă  longs bras rupteurs d’efforts » constituent les impĂ©ratifs Ă  respecter. NĂ©anmoins, l’absence quasi gĂ©nĂ©ralisĂ©e de butĂ©e occlusale s’opposant au dĂ©placement vertical de la prothĂšse, engendre encore une action scoliodontique sur les dents restantes et un tassement des tissus mous conduisant Ă  la rĂ©sorption osseuse. De ces trois conceptions, aucune n’est pleinement satisfaisante, chacune entraĂźne un pourcentage d’échecs bien comprĂ©hensibles. Cette situation a fort heureusement suscitĂ© recherches et analyses cliniques et dans les derniĂšres dĂ©cennies, une philosophie s’est imposĂ©e non plus sous-entendue par des dogmes, mais Ă©tayĂ©e par des Ă©tudes expĂ©rimentales dont les conclusions sont authentifiĂ©es de maniĂšre constante par de bons rĂ©sultats cliniques. C’est la PPAC moderne. 3-DĂ©finition du chĂąssis mĂ©tallique C’est la Partie de la prothĂšse amovible qui recouvre la surface d’appui gingivo-osseuse, la plaque base ou base rĂ©unit les diffĂ©rents constituants prothĂ©tiques. Elle assure la rĂ©sistance mĂ©canique de la prothĂšse, participe a sa sustentation et a sa stabilisation. On ne rĂ©pĂ©tera jamais assez que le tracĂ© de celui-ci doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© par le chirurgien dentiste lui-mĂȘme, car il est le seul Ă  possĂ©der toutes les donnĂ©es indispensables pour le faire dans de bonnes conditions. Trop souvent le tracĂ© est laissĂ© au libre choix du prothĂ©siste qui ne dispose pas de tous les Ă©lĂ©ments cliniques. 4-ElĂ©ments constitutifs d’un chĂąssis mĂ©tallique Les chĂąssis sont coulĂ©s en une seule piĂšce. Lors de la fabrication, il est fondamental d’harmoniser tous les composants de la prothĂšse afin de rĂ©aliser un ensemble fonctionnel s’intĂ©grant biologiquement Ă  l’appareil manducateur, sans risque de traumatisme. Le chĂąssis comporte les Ă©lĂ©ments suivants *les selles mĂ©talliques *les connexions primaires reliant les selles Ă  la poutre maĂźtresse ou secondaires *des appuis dentaires directs sous la forme de crochets individuels coulĂ©s et quelques fois des appuis dentaires indirectes occlusaux ou cingulaires 4-1-Le choix de conception des selles prothĂ©tiques a- DĂ©finition La selle prothĂ©tique se compose d’une grille mĂ©tallique espacĂ©e de la muqueuse noyĂ©e dans de la rĂ©sine acrylique qui forme la fausse gencive et qui s’appuie sur la crĂȘte et la recouvre. Elles interviennent respectivement - comme support des dents prothĂ©tiques, - dans l’esthĂ©tique en recrĂ©ant par exemple un volume de crĂȘte au niveau antĂ©rieur maxillaire, - dans la sustentation de la prothĂšse surtout dans les Ă©dentements ouverts postĂ©rieurement, - dans la stabilisation de la prothĂšse, - dans la rĂ©tention indirecte de la prothĂšse Ă  deux niveaux grĂące Ă  l’adhĂ©sion au tissu sous-jacent et grĂące Ă  l’appui des muscles des lĂšvres, des joues, de la langue. b- Principes de conception des selles *Premier principe Dans tous les cas d’édentement ouvert postĂ©rieurement nous choisirons d’augmenter au maximum la surface de recouvrement des scelles. *Second principe Dans tous les cas d’édentement encastrĂ©s il faudra dĂ©terminer si son Ă©tendue impose un recouvrement maximal ou si au contraire l’approche esthĂ©tique limite le recouvrement du rebord alvĂ©olaire vestibulaire. *TroisiĂšme principe Dans tous les cas oĂč le support ostĂ©o-muqueux est recherchĂ©, il faut diminuer la surface dentaire prothĂ©tique de façon Ă  ce que le tiers postĂ©rieur de la selle soit libre. ParallĂšlement, le recouvrement ostĂ©o-muqueux sera maximal. Nous procĂ©derons soit en ne remplaçant pas la deuxiĂšme molaire soit en utilisant des dents Ă  diamĂštre mĂ©sio-distal plus petit. c- Les composantes des selles Les grilles de rĂ©tention Leurs Ă©tendue correspond Ă  la surface dentaire occlusale prothĂ©tique. Leurs limites proximales sont parallĂšles et de 1 Ă  2 mm des faces proximales des dents bordant le secteur Ă©dentĂ©. Dans les cas d’édentement ouvert postĂ©rieurement, elles s’étendent jusqu’à la partie postĂ©rieure de la tubĂ©rositĂ© au maxillaire et sur les 3/4 de la longueur de la crĂȘte Ă©dentĂ©e Ă  la mandibule. De plus elles prĂ©senteront une poutre de renfort centrale. La jonction avec la connexion principale se fait selon une ligne d’arrĂȘt afin d’assurer une transition douce entre mĂ©tal et rĂ©sine. La fausse gencive Son Ă©tendue, ses limites dĂ©pendent de sa localisation et des facteurs dĂ©jĂ  citĂ©s. Ses limites antĂ©rieures et postĂ©rieures seront verticales et affinĂ©es. Volets linguaux A la mandibule, le volet lingual s’étend jusqu’au fond du sillon gingivo-lingual dĂ©terminĂ© par le soulĂšvement du plancher. Au maxillaire, la selle recouvre le versant palatin de la crĂȘte et se prolonge par 1â€ČĂ©lĂ©ment de connexion d- Extension postĂ©rieure Une selle en extension distale recouvre le trigone mandibulaire, ou englobe largement la tubĂ©rositĂ© maxillaire, Ă  la maniĂšre d’une prothĂšse complĂšte. e- MatĂ©riaux - Une selle prothĂ©tique est essentiellement constitue de rĂ©sine acrylique qui imite au mieux la gencive, est stable en bouche, prĂ©sente une bonne tolĂ©rance biologique et dont la mise en oeuvre et les modifica­tions est facile. Cette rĂ©sine est retenue par une portion du chĂąssis. Celle-ci prolonge 1â€Čelement de connexion, se situe Ă  distance de la crĂȘte pour ĂȘtre englobĂ©e par la rĂ©sine et prend souvent 1â€Časpect d’un grillage. Le chĂąssis est coulĂ© dans un alliage compatible avec 1â€Čutilisation buccale et possĂ©dant les qualitĂ©s requises absence de toxicitĂ©, rĂ©sistance Ă  la corrosion, duretĂ© ne dĂ©passent pas celle de 1â€ČĂ©mail, faible densitĂ©, grande tĂ©nacitĂ©, limite Ă©lastique et module d’élasticitĂ© Ă©levĂ©s. Aujourd’hui, les qualitĂ©s des alliages cobalt chrome les font prĂ©fĂ©rer aux alliages d’or de type IV sauf peut-ĂȘtre pour les crochets. 4-2-L’élĂ©ment de connexion Reliant les selles, l’élĂ©ment mĂ©tallique de connexion doit assurer la rigiditĂ© de la plaque base. a- Principe L’élĂ©ment de connexion principal devra respecter les principes fondamentaux suivant -ĂȘtre rĂ©alisĂ© en un matĂ©riau biocompatible impĂ©ratif de bio-intĂ©gration, -ĂȘtre rigide et rĂ©sistant afin de permettre une distribution Ă©quilibrĂ©e des contraintes fonctionnelles entre les piliers et les segments Ă©dentĂ©s impĂ©ratifs de rigiditĂ© et de rĂ©sistance, -respecter si possible le dĂ©colletage des dents rĂ©siduelles -ne pas nuire, c’est Ă  dire ne pas blesser lors de l’insertion et de la dĂ©sinsertion de la prothĂšse ou lors de la fonction ; respecter les tissus impĂ©ratifs d’intĂ©gration, -ĂȘtre le plus confortable possible, lĂ©ger, non poreux, d’un entretien aisĂ© ; les surcontours devront ĂȘtre Ă©liminĂ©s afin d’éviter les rĂ©tentions alimentaires impĂ©ratifs de confort du patient, -Ă©pouser fidĂšlement et durablement les structures d’appui choisies, tout en protĂ©geant l’anneau gingival et en respectant le principe de dĂ©colletage impĂ©ratif de respect des structures d’appui, -favoriser l’équilibre des selles Ă  l’arcade maxillaire, les selles doivent toujours ĂȘtre dĂ©bordĂ©es par le profil de la poutre maĂźtresse. Autrement dit, la limite postĂ©rieure de la poutre maĂźtresse sera plus distale que la plus distale des dents prothĂ©tiques. De mĂȘme la limite antĂ©rieure de celle-ci sera plus mĂ©siale que la plus mĂ©siale des dents prothĂ©tiques. C’est le principe d’équilibre des selles, -veiller Ă  une rĂ©partition symĂ©trique des appuis pour une architecture Ă©quilibrĂ©e et Ă©lĂ©gante. b- DiffĂ©rentes formes ‱ Au maxillaire Relief de la voĂ»te palatine, confort du patient, type et Ă©tendue de l’édentement interviennent dans le choix entre les diffĂ©rentes formes cliniques. ‱ Entretoise palatine Barre allongĂ©e frontalement, de section demi-jonc 7 mm de large, 3 mm d’épaisseur au centre, 1â€Čentretoise est situĂ©e de façon Ă  ne pas ĂȘtre perdue par le dos de la langue. EspacĂ©e du raphĂ©, et traversant les zones de Schroder, elle ne peut jouer qu’un rĂŽle mĂ©diocre dans la sustentation. On lui adjoint donc souvent des ailettes qui amĂ©liorent sustentation et stabilisation. Larges de 5 Ă  6 mm, respectant le dĂ©colletage, les ailettes antĂ©rieures se terminent entre deux papilles palatines, afin de ne pas exercer d’action sĂ©cante. Les ailettes postĂ©rieures constituent souvent la potence d’un crochet. DĂ©gageant la partie antĂ©rieure du palais, cette forme de prothĂšse ne perturbe pas 1â€Čelocution . Elle est indiquĂ©e pour les Cl. III de moyenne Ă©tendue. Les palais ogivaux et les torus palatins peuvent la contre-indiquer ; . Les Ă©dentements antĂ©rieurs nĂ©cessitent Ă©videmment une prothĂšse se prolongeant dans le secteur antĂ©rieur ; . Les Ă©dentements distaux rĂ©clament une prothĂšse dont le centre de gravite soit plus antĂ©rieur, pour limiter les risques de dĂ©collement postĂ©rieur. Entretoise palatine. ‱ Cadre palatin TrĂšs rigide, il permet en outre de restaurer des Ă©dentements anté­rieurs et latĂ©raux Ă©loignes crĂ©neaux, et peut aussi ĂȘtre utilise dans les Classes IV de petite Ă©tendue, et parfois dans les Classes II. Cadre Ă©dentement en crĂ©neaux. Cependant, certains patients se plaignent de ressentir dĂ©sagrĂ©ablement la prĂ©sence de nombreux creux et bosses ». ‱ Plaque palatine Plus ou moins Ă©tendue vers 1â€ČarriĂšre, elle assure une bonne sustentation dans la rĂ©gion antĂ©rieure du palais, peu dĂ©pressible. Pour ĂȘtre rigide, elle doit utiliser trois plans. Elle requiert une certaine pĂ©riode d’adaptation, car elle est ressentie par la langue un extrados granite permet une meilleur appui lingual pendant 1â€Čelocution. Cadre classe IV de moyenne Ă©tendue Cadre ou plaque classe II modifiĂ©e latĂ©ralement. DĂ©gageant la partie postĂ©rieure du palais, elle est moins visible lors de 1â€Čeclat de rire que les formes prĂ©cĂ©dentes ; elle dĂ©place vers 1â€Čavant le centre de gravite et Ă©vite, en synergie avec la barre cingulaire, le dĂ©collement postĂ©rieur d’une prothĂšse restaurant une Classe I, principale indication . Elle est choisie en prĂ©sence d’un torus. Plaque palatine classe I. Plaque palatine torus palatinus. Plaque palatine classe IV Ă©tendue. ‱ A la mandibule En raison des conditions anatomiques, l’élĂ©ment de connexion longe la table interne antĂ©rieure, dont la hauteur dĂ©termine la forme clinique indĂ©pendante de 1â€Čedentement. 1. Barre linguale Elle ne recouvre pas les anneaux gingivaux, et doit donc ĂȘtre choisie chaque fois que possible. - Les dimensions de son profil en goutte d’eau » ne doivent pas ĂȘtre infĂ©rieures Ă  3 mm de haut et 2 mm d’épaisseur. - Sa longueur, qui correspond Ă  celle de 1â€Čarcade dentaire restante, peut rendre insuffisante sa rigiditĂ©. On lui adjoint alors une barre cingulaire. - Situation . Son niveau doit ĂȘtre Ă©tudie avec prĂ©cision en fonction du dĂ©veloppement du frein lingual et du soulĂšvement du plancher. Une erreur peut entraĂźner la rĂ©fection de la prothĂšse, car une retouche diminuerait les dimensions, donc la rigiditĂ© de la barre. L’empreinte Ă©tant souvent compressive dans cette rĂ©gion, la hauteur de table interne disponible est apprĂ©ciĂ©e cliniquement, Ă  1â€Čaide d’une sonde parodontale et dent par dent, pendant que le patient mobilise sa langue. La barre se situe 1 mm au-dessus du niveau repĂ©rĂ© ; le dĂ©colletage ne peut jamais atteindre 5 mm. Pour Ă©viter toute action nocive, la barre est construite Ă  distance de la table interne dĂ©charge sur le modĂšle. Barre linguaIe 2. Bandeau lingual En cas de rĂ©cession gingivale associĂ©e Ă  une insertion linguale haute, la barre se situerait en regard de la gencive marginale. Le bandeau trouve alors son indication cette plaque, qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la rĂ©union des barres linguale et cingulaire, est dĂ©chargĂ©e aux niveaux muqueux et cĂ©mentaire, et ne prend appui que sur le cingulum des dents. Recouvrant la gencive marginale, le bandeau prĂ©sente des inconvĂ©nients pour la santĂ© parodontale. 3. Barre cingulo-coronaire ElĂ©ment inconstant du chĂąssis, elle chemine sur le cingulum des dents antĂ©rieures barre cingulaire et sur la zone en dĂ©pouille des faces linguales des molaires et prĂ©molaires barre coronaire. ProthĂšse en extension distale avec barre cingulaire pas de dĂ©collement postĂ©rieur 5-RĂ©alisation chĂąssis mĂ©tallique au laboratoire La rĂ©alisation du chĂąssis au laboratoire comprend les Ă©tapes suivantes -la rĂ©alisation d’un modĂšle de travail, issu de l’empreinte dĂ©finitive, -la prĂ©paration d’un duplicata du modĂšle de travail, -la prĂ©paration du modĂšle, -rĂ©alisation d’un duplicata en revĂȘtement, -construction d’une maquette du chĂąssis de la future prothĂšse, -la mise en revĂȘtement de cette maquette, -la coulĂ©e du chĂąssis mĂ©tallique. 5-1-RĂ©alisation du modĂšle de travail La rĂ©alisation du modĂšle de travail, Ă  partir de l’empreinte dĂ©finitive, est le plus souvent et le plus judicieusement conduite par le chirurgien-dentiste. Elle doit l’ĂȘtre d’une façon impĂ©rative, toutes les fois oĂč l’empreinte aura Ă©tĂ© obtenue avec un hydrocolloide ou avec un Ă©lastomĂšre de stabilitĂ© douteuse. Pour NALLY et BACHMAN, une empreinte aux alginates peut ĂȘtre coulĂ©e une heure ou deux heures aprĂšs le retrait afin de permettre la libĂ©ration de tensions internes. Dans ce cas, l’empreinte doit ĂȘtre conservĂ©e dans un hygrophore. L’empreinte sera toujours coulĂ©e en double exemplaire -un modĂšle destinĂ© Ă  la conception, -un modĂšle destinĂ© Ă  la rĂ©alisation, ou modĂšle de travail. Cette prĂ©caution permet de prĂ©server l’original de toute altĂ©ration au cours des manipulations nombreuses de laboratoire. Lorsque le matĂ©riau Ă  empreinte est altĂ©rĂ© aprĂšs le retrait du premier modĂšle, un duplicata doit ĂȘtre obtenu Ă  l’aide d’une gĂ©latine. 5-2-PrĂ©paration d’un duplicata du modĂšle de travail L’hydrocolloide rĂ©versible est placĂ© dans un rĂ©chauffeur du type Gelovit» muni d’un thermostat rĂ©glĂ© Ă  45° environ. De nombreux moufles pour duplicata sont proposes Ă  la profession. Parmi eux il convient de citer les moufles transparents mis au point par HERBST et les moufles classiques mĂ©talliques. Le docteur N. G. WILLS a Ă©galement mis au point un moufle cylindrique comportant une nourrice centrale. Celle-ci constitue en outre, un rĂ©servoir de gĂ©latine chaude, destinĂ©e Ă  compenser la contraction par refroidissement de la gĂ©latine en contact avec le plĂątre. Le modĂšle doit ĂȘtre immergĂ© pendant 10 mn dans de l’eau tiĂšde avant d’ĂȘtre placĂ© sur le socle du moufle. Pour MAC CRACKEN, l’eau utilisĂ©e doit ĂȘtre saturĂ©e de sulfate de calcium, afin de ne pas provoquer de rĂ©action chimique Ă  la surface du modĂšle Ă  hydrater. Cet auteur conseille de laisser Ă  demeure, des fragments de plĂątre dans le bac prĂ©vu Ă  cet effet. AprĂšs retrait, le modĂšle est sĂ©chĂ© Ă  l’air comprimĂ©. Il est placĂ© sur le socle du moufle. Celui-ci est mis en place. La gĂ©latine fluide est coulĂ©e dans le moufle jusqu’a ce qu’elle apparaisse dans les perforations supĂ©rieures. Pour le docteur WILLS, une nourrice est alors fixĂ©e sur l’orifice d’admission. Cette nourrice est remplie d’un supplĂ©ment d’hydrocolloide rĂ©versible fluide. Afin d’éviter toute distorsion ou contraction du matĂ©riau de duplication », il est prĂ©fĂ©rable de ne pas accĂ©lĂ©rer la gĂ©lification. Celle-ci s’effectuera lentement, Ă  l’air libre. AprĂšs refroidissement intĂ©gral de l’ensemble, le socle est Ă©liminĂ©, le modĂšle est retirĂ© avec prĂ©caution. II est possible, alors, de prĂ©parer un plĂątre pierre, du type Whip Mix ou Velmix, et de le couler dans l’empreinte ainsi obtenue. 5-3-PrĂ©paration du modĂšle La prĂ©paration du modĂšle doit comporter en outre, et successivement les corrections suivantes -Ă©limination systĂ©matique des zones rĂ©tentives n’ayant aucune incidence dans le tracĂ© de la plaque ou des crochets, -suppression des zones de contre-depouille risquant de s’opposer au retrait du modĂšle de son empreinte dans l’hydrocolloide rĂ©versible ou gĂ©latine utilisĂ©e, -Ă©limination de toute arĂȘte ou irrĂ©gularitĂ© risquant d’altĂ©rer la qualitĂ© la prĂ©cision de l’empreinte, -crĂ©er des Ă©paulements de 0,5 mm sur les dents support de crochet au niveau de la limite rigoureuse du tracĂ© du futur crochet, -dĂ©charger les zones incompressibles telles que torus mandibulaire ou palatin, suture intermaxillaire saillante, -prĂ©voir au niveau de la barre linguale un espacement suffisant en fixant une cire calibrĂ©e dans la rĂ©gion correspondante, -protĂ©ger l’anneau gingival devant ĂȘtre recouvert partiellement ou totalement, par une potence, par une rĂ©tention indirecte, ou par une base prothĂ©tique pleine, -mĂ©nager un espacement suffisant, au niveau des segments Ă©dentĂ©s par une feuille de cire de 1 mm Ă  1,5 mm d’épaisseur, afin que la grille disposĂ©e au- dessus des lignes faĂźtiĂšres permette la rĂ©alisation de selles en rĂ©sine acrylique et leur rebasage pĂ©riodique. En rĂ©sumĂ©, toutes les zones de contre-depouille sont Ă©liminĂ©es Ă  l’exclusion de celles rĂ©servĂ©es aux chefs rĂ©tentifs des futurs crochets. Le tracĂ© de ces derniers est prĂ©servĂ©, grĂące Ă  l’épaulement limitant leur contour cervical. 5-4PrĂ©paration et coulĂ©e du modĂšle en matĂ©riau rĂ©fractaire Cette prĂ©paration peut ĂȘtre divisĂ©e en deux Ă©tapes -empreinte du modĂšle corrigĂ© avec hydrocolloide rĂ©versible, -coulĂ©e d’un modĂšle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Empreinte du modĂšle corrigĂ© avec hyrocolloide rĂ©versible. Signalons cependant, que son succĂšs dĂ©pend de certains facteurs -prĂ©paration de l’hydrocolloide 2 parties d’hydrocolloide pour 3 parties I’eau, -maintien de sa tempĂ©rature Ă  un degrĂ© correct, infĂ©rieur Ă  celui des cires corrigeant le modĂšle de travail 45° environ, -brassage du mĂ©lange en cours de fusion, -renouvellement frĂ©quent de l’hydrocolloide afin d’en conserver toutes les qualitĂ©s fondamentales de prĂ©cision et de fidĂ©litĂ©, -hydratation pĂ©riodique de l’hydrocolloide ayant tendance Ă  se dĂ©shydrater progressivement, -hydratation du modĂšle dans une eau tiĂšde, 25 Ă  30 mn afin d’éviter toute bulle intempestive au moment de l’empreinte, -refroidissement lent et total de l’empreinte, -retrait vertical du modĂšle avec un dispositif Ă  succion -examen de la qualitĂ© de la reproduction et reprise Ă©ventuelle d’une nouvelle empreinte si la moindre dĂ©faillance est relevĂ©e dans la fidĂ©litĂ© de la reproduction des surfaces essentielles du modĂšle, -des rĂ©servoirs Ă  gĂ©latine, perfectionnĂ©s, du type Gelovit », possĂ©dant malaxeur, rĂ©chauffeur et thermostat et rendant les manipulations plus faciles. CoulĂ©e du modĂšle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Le matĂ©riau rĂ©fractaire peut ĂȘtre soit -un revĂȘtement Ă  l’eau, du type hydrovest de Whip Mix ou Cristo-balite de KERR. -un revĂȘtement au silicate d’éthyle. La prĂ©paration diffĂšre avec le matĂ©riau. Il importe de ne pas improviser, mais de respecter strictement les indications du fabricant de revĂȘtement. Le revĂȘtement pourra ĂȘtre mĂ©langĂ© sous vide. Le moufle est placĂ© dans un humidificateur. AprĂšs cristallisation du matĂ©riau, l’hydrocolloide ou gĂ©latine est Ă©liminĂ© et rĂ©cupĂ©rĂ©. Le modĂšle est disposĂ© dans un four Ă  dĂ©shydrater. La tempĂ©rature initiale est la tempĂ©rature ambiante. Elle croit lentement, jusqu’a 120°c, pour y demeurer pendant 30 minutes. Le tracĂ© dĂ©jĂ  adoptĂ© sur le modĂšle de travail sera reproduit sur le modĂšle en revĂȘtement ainsi prĂ©parĂ©. 11 s’effectuera avec un crayon mou. Un orifice prĂ©vu pour la coulĂ©e est pratiquĂ© au centre du modĂšle. Un durcisseur superficiel doit ĂȘtre utilisĂ© afin de pouvoir manipuler ce dernier sans risquer d’en altĂ©rer l’intĂ©gritĂ©, pendant la rĂ©alisation de la maquette de la future prothĂšse. Apres immersion dans un durcisseur pendant quelques minutes, le modĂšle doit ĂȘtre sĂ©chĂ© de nouveau dans un four. Le durcisseur peut Ă©galement ĂȘtre projetĂ© sous forme de spray » avec un vaporisateur particulier model spray » de JELENKO, permettant de dĂ©poser une couche extrĂȘmement fine et rĂ©guliĂšre du produit. 5-5-Le modelage de la maquette en cire Pour mĂ©moire, autrefois, la cire bleue Ă  inlay Ă©tait appliquĂ©e sur le modĂšle en revĂȘtement puis sculptĂ©e en essayant de reproduire au mieux le dessin initial. Cette technique empirique n’est plus utilisĂ©e de nos jours. Le modelage doit intervenir alors que le matĂ©riau rĂ©fractaire est encore suffisamment chaud. Les Ă©lĂ©ments prĂ©formĂ©s utilisĂ©s, peuvent ainsi adhĂ©rer et se mettre en place sans difficultĂ©. Ces Ă©lĂ©ments, appelĂ©s plus simplement prĂ©formes » sont fabriquĂ©s et commercia1isĂ©s en cire ou en matiĂšre plastique. De nos jours, ces derniers semblent dominer et remplacer progressivement les prĂ©cĂ©dents. Selon MAC CRACKEN cependant, les prĂ©formes » en cire et le travail du technicien sont deux Ă©lĂ©ments de rĂ©ussite plus valables que les prĂ©formes » en matiĂšre plastique souvent mal utilisĂ©es. Suivant les segments de la maquette Ă  rĂ©aliser, le technicien utilisera, soit des plaques lisses ou granitĂ©s, soit des barres de connexion, soit des grilles de rĂ©tention, soit enfin les bras de crochets et les crochets indiquĂ©s. La variĂ©tĂ© de ces prĂ©formes » est telle, que toutes les combinaisons sont possibles. Il convient de raccorder ensuite, intelligemment, avec de la cire, tous les segments de maquette ainsi mis en place Fig. 897 a 901. Il est impĂ©ratif cependant, de ne pas modifier ou corriger souvent, la mise en place de ces prĂ©formes ». Une dĂ©gradation irrĂ©mĂ©diable du modĂšle en revĂȘtement peut rapidement intervenir. Les tiges de coulĂ©e, ou nourrices, seront aussi peu nombreuses et aussi courtes que possible. Le diamĂštre de la tige sera plus important que la partie la plus Ă©paisse de la maquette, afin que le mĂ©tal en fusion dans la nourrice, soit le dernier Ă  se solidifier, c’est Ă  ce niveau que se formeront les bulles et les porositĂ©s. Ces tiges placĂ©es sur les parties les plus Ă©paisses des prothĂšses et de prĂ©fĂ©rence au voisinage des crochets convergeront vers le cone de coulĂ©e placĂ© au centre du modĂšle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Elles se fondent en une tige principale qui sera reliĂ©e au cone de coulĂ©e et constituera le creuset de fusion. Si un bras de crochet doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en fil Ă©tirĂ©, ajustĂ©, il convient de le former au prĂ©alable sur le modĂšle en plĂątre dur, de le couper Ă  la bonne dimension et de l’inclure en position correcte dans la maquette sur le modĂšle en revĂȘtement. La base du modĂšle est alors rĂ©duite en hauteur. Celui-ci est immergĂ© pendant IO mn dans de l’eau Ă  la tempĂ©rature ambiante, afin d’éliminer toute bulle d’air. 5-6-Mise en revĂȘtement de la maquette La maquette est alors prĂȘte pour la mise en revĂȘtement. Elle est d’abord immergĂ©e pendant 15 mn dans l’eau Ă  tempĂ©rature du laboratoire pour Ă©viter la formation de bulles. Le plus souvent, on utilise le mĂȘme revĂȘtement que pour le modĂšle en le MĂ©langeant dans les mĂȘmes proportions, le matĂ©riau de revĂȘtement est prĂ©parĂ©. Avec un pinceau, toute la surface de la maquette est soigneusement enduite Fig. 904 et la mise en revĂȘtement dans le cylindre est alors complĂ©tĂ©e et vibrĂ©e de la façon habituelle. 5-7-CoulĂ©e du chĂąssis mĂ©tallique -Choix du mĂ©tal A ce jour, la quasi totalitĂ© des chĂąssis de prothĂšses amovibles est rĂ©alisĂ©e par des procĂ©dĂ©s de coulĂ©e Ă  cire perdue, en alliages cobalt-chrome et nickel-chrome. Ces alliages se sont imposĂ©s dans cette discipline pour diverses raisons - leur excellente coulabilitĂ© favorise une mise en forme prĂ©cise par les mĂ©thodes traditionnelles des laboratoires de prothĂšse, - leurs caractĂ©ristiques mĂ©caniques allient une importante rigiditĂ© Ă  un faible allongement Ă  la rupture, - leur biocompatibilitĂ© est jugĂ©e suffisante pour un usage en milieu buccal, - leur aptitude Ă  la finition qui favorise l’éclat flatteur associĂ© Ă  leur dĂ©nomination de stellite », - enfin le prix de revient des piĂšces fabriquĂ©es est compatible avec les exigences Ă©conomiques actuelles. Chimiquement se sont essentiellement des alliages Ă  base de cobalt soit ternaires chrome-cobalt » molybdĂšne alliages classiques, soit quaternaires chrome-cobalt-nickel » molybdĂšne alliages rĂ©cents auxquels sont ajoutĂ©s, en faible quantitĂ©, diffĂ©rents Ă©lĂ©ments afin d’en modifier les propriĂ©tĂ©s. AprĂšs cristallisation du revĂȘtement et retrait du cylindre, celui-ci est placĂ© dans un four, le cone de coulĂ©e dirige vers le bas. Un prĂ©-rĂ©chauffage permet I’élimination de la maquette et des tiges de coulĂ©e. La tempĂ©rature s’élĂšve progressivement jusqu’a 600° et elle est maintenue constante pendant une heure environ. Dans le cas de maquette trĂšs importante, le temps Ă  600° est augmentĂ© jusqu’à une heure et demie. La tempĂ©rature est ensuite passĂ©e Ă  1200 pendant une heure. La coulĂ©e du mĂ©tal peut s’effectuer soit avec un systeme de fusion Ă  induction, soit avec un chalumeau oxyacĂ©tylĂ©nique. Dans le cas de chauffage Ă©lectrique par induction, les lingots de mĂ©tal sont placĂ©s dans un creuset spĂ©cifique de la fronde utilisĂ©e. L’inducteur est placĂ© en position haute Fig. 911 ; il entoure Ă  ce moment le creuset. Le mĂ©tal rougit et dĂšs qu’apparaissent en surface quelques points noirs, le cylindre est rapidement mis en place dans la fronde, sur un berceau autocentreur. Le dĂ©marrage du bras rotatif de coulĂ©e du mĂ©tal s’effectue automatiquement, dĂšs que l’on abaisse l’inducteur de chauffage. Dans le cas d’utilisation d’un chalumeau oxyacĂ©tylĂ©nique, il convient de fondre le mĂ©tal en 30 ou 40 secondes sans jamais chercher Ă  dĂ©truire la couche protectrice du mĂ©tal en fusion. Les cylindres sont laissĂ©s Ă  l’air libre, jusqu’à refroidissement complet. Le revĂȘtement est Ă©liminĂ©. 5-8-Finition du chĂąssis mĂ©tallique La piĂšce est sablĂ©e, de prĂ©fĂ©rence avec un procĂ©dĂ© utilisant des abrasifs en so1ution chimique aqueuse du type Vapor blast ». Deux postes sont nĂ©cessaires -dans le premier un mĂ©lange de sable et d’eau Ă©limine la totalitĂ© du revĂȘtement. -dans le deuxiĂšme poste, un mĂ©lange d’eau et de microbilles ou bright shot» complĂšte le nettoyage du mĂ©tal et la renforce. Les billes projetĂ©es agissent Ă  la façon de minuscules marteaux arrondis sur les cristaux superficiels du mĂ©tal. L’étanchĂ©itĂ© et l’absence de poussiĂšre constituent des avantages inapprĂ©ciables, d’une technique de sablage dĂ©jĂ  rĂ©pandue dans l’industrie aĂ©ronautique. Les surfaces ainsi traitĂ©es sont caractĂ©risĂ©es par un aspect satinĂ©. Les tiges de coulĂ©e sont alors supprimĂ©es. La surface externe de la piĂšce mĂ©tallique est dĂ©grossie et Ă©barbĂ©e avec des meulettes et pointes montĂ©es, blanches puis rouges, judicieusement choisies. Les meulettes et pointes en caoutchouc complĂštent le travail Fig. 917. Le polissage Ă©lectrolytique ne doit pas ĂȘtre sous-estimĂ©. 1l sera utilisĂ© systĂ©matiquement, en prenant soin cependant, de combler toutes les porositĂ©s Ă©ventuelles avant immersion de la piĂšce. La piĂšce coulĂ©e est suspendue au niveau de l’anode. L’intensitĂ© du courant nĂ©cessaire pour une plaque est de deux ampĂšres pendant 5 mn. La piĂšce est soigneusement rincĂ©e, puis remise pendant 5 mn dans le bain de polissage Ă©lectrolytique. La tempĂ©rature de l’électrolyte doit ĂȘtre comprise entre 18 et 20 degrĂ©s. Apres rinçage Ă  l’eau, le polissage final peut intervenir, jusqu’a obtention d’une surface gĂ©nĂ©ralement brillante autant de l’extrados que de l’intrados du chĂąssis mĂ©tallique de la future prothĂšse. Le modĂšle en plĂątre est Ă©bouillantĂ© afin d’éliminer toutes les cires ayant servi Ă  la prĂ©paration de la plaque. Celle-ci doit alors s’insĂ©rer parfaitement SANS RETOUCHES sur le modĂšle. Tel est l’aboutissement de toutes les Ă©tapes de la construction du chĂąssis mĂ©tallique, si toutes ces phases ont Ă©tĂ© conduites avec une parfaite rigueur. Les dĂ©fauts des coulĂ©es prothĂ©tiques sont de trois ordres -dĂ©fauts de structure, -dĂ©fauts micro-gĂ©ometriques rugositĂ©s, -dĂ©fauts macro-gĂ©ometriques porositĂ©s, coulĂ©e insuffisante, Ă©barbures. DĂ©fauts de structure Ces dĂ©fauts sont consĂ©cutifs Ă  un manque de rigueur, voire Ă  des erreurs lors de la prĂ©paration du modĂšle de la mise en revĂȘtement, de la chauffe du cylindre, de la coulĂ©e et en fin du dĂ©moulage. Ils sont souvent dus Ă  une mĂ©connaissance du matĂ©riau et au refus de respecter les indications du fabricant. Les dĂ©fauts micro-gĂ©omĂ©triques la rugositĂ© La rugositĂ© est l’ensemble des micro-irregularitĂ©s de la surface mĂ©tallique. La plaque prothĂ©tique ne doit jamais ĂȘtre rugueuse, ses dĂ©placements aussi minimes soient-ils crĂ©ent un effet de rĂąpe » sur les muqueuses accentuant le dĂ©ficit tissulaire. Les bavures ou les rugositĂ©s sont dues aux malfaçons suivantes -modelage trop Ă©pais, malpropre ou mal fini, -prĂ©paration exĂ©cutĂ©e sur un modĂšle en revĂȘtement Ă  granulositĂ© importante. Cette erreur se traduit par des piĂšces rugueuses si l’on ne prend pas la prĂ©caution d’enduire ce modĂšle d’un revĂȘtement spĂ©cial rĂ©fractaire d’une grande finesse. Le modĂšle de revĂȘtement ainsi enrobĂ© est ensuite mis en cylindre. Celui-ci doit ĂȘtre d’excellente qualitĂ©, sans fĂȘlures. La mise en revĂȘtement dans le cylindre doit ĂȘtre faite selon les donnĂ©es du fabriquant, les contacts accidentels entre le plĂątre et le revĂȘtement seront toujours Ă©vitĂ©s, Imperfections de la coulĂ©e si la tempĂ©rature du four est trop Ă©levĂ©e il se produit des fissures dans le revĂȘtement. Ces fissures seront comblĂ©es par du mĂ©tal lors de la coulĂ©e. Enfin la vitesse de rotation excessive de la fronde aboutit Ă  des modifications irrĂ©guliĂšres de la surface des piĂšces coulĂ©es. 6-Conclusion La restauration prothĂ©tique amovible d’une Ă©dentation partielle a longtemps Ă©tĂ© sous-estimĂ©e. Elle a plus souvent Ă©tĂ© comprise par le patient et conçue par son praticien comme une prothĂšse transitoire, destinĂ©e Ă  assurer l’acheminement inĂ©luctable vers l’édentation totale. En rĂ©alitĂ©, elle constitue le traitement prothĂ©tique le plus complexe, le plus difficile,mais le plus fiable. Elle nĂ©cessite une connaissance parfaite de l’anatomie, de la physiologie, de l’histologie, et de toutes les notions fondamentales de la prothĂšse amovible.

Ilest également possible de réaliser une prothÚse complÚte définitive avec un chùssis métallique avec un plafond à 1.600 euros, si une seule est réalisée. La prise en

Actes complĂ©mentaires en ProthĂšse amovible mĂ©tallique !!J'ai vainement essayĂ© de rĂ©aliser 1 devis CCAM pour 1 stellite de 8 dents .Je mentionne les 8 dents le code HBLD031 pour la plaque stellite apparait .C bon ! Quand je valide la saisie, la fenĂȘtre "choisir l'acte complĂ©mentaire" apparait avec le rajout des dents; on propose alors de choisir de 1 Ă  8 dents alors que le choix de 8 dents devrait ĂȘtre automatique non? ;soit ; je coche donc 8 dents ,et lĂ  ,s'ouvre 1 fenĂȘtre d'erreur PJ me refusant le choix dĂ©cidĂ© code YYYY158 . C'est Ă  n'y rien comprendre ; Avez vous 1 rĂ©ponse ??PS Je passe des Heures dans ce codage CCAM en dupliquant les actes pour les personnaliser ;il y a tjrs qqchose qui cloche .C'est affligeant ! BryardMessages 25Date d'inscription 27/06/2014 Re Actes complĂ©mentaires en ProthĂšse amovible mĂ©tallique !! par L SĂ©bastien Mer 2 Juil - 1832Si je ne me trompe pas la fenĂȘtre doit proposer les actes complĂ©mentaires a la prothĂšse, qui sont les dents contreplaques. avec la possibilitĂ© d'en mettre de 1 a l' recherche rapide sur internet confirme CodeYYYY158 SupplĂ©ment pour pose de 8 dents contreplaquĂ©es ou massives Ă  une prothĂšse amovible sur chĂąssis mĂ©talliqueL SĂ©bastienMessages 73Date d'inscription 24/06/2014 Re Actes complĂ©mentaires en ProthĂšse amovible mĂ©tallique !! par L SĂ©bastien Mer 2 Juil - 1837Bryard a Ă©critPS Je passe des Heures dans ce codage CCAM en dupliquant les actes pour les personnaliser ;il y a tjrs qqchose qui cloche .C'est affligeant ! Avis personnel, tout dupliquer n'est peut ĂȘtre pas la meilleure solution. C'est rajouter encore des lignes de ne pas simplement personnaliser les actes existant? sauf pour les acte type CCM et CCC, s'entendL SĂ©bastienMessages 73Date d'inscription 24/06/2014 Re Actes complĂ©mentaires en ProthĂšse amovible mĂ©tallique !! par Bryard Mer 2 Juil - 2055Je n'ai pas dupliquĂ© le code YYYY158, juste personnalisĂ© comme tu le recommandes et malgrĂ© ça la fenĂȘtre d'erreur apparaĂźt indiquant que ce code ne s'applique pas aux dents 00,15-25,25-45,alors que ces dents n'apparaissent pas dans le filtrage graphique des dents. C n'importe quoi. D'autre part qd la fenĂȘtre "actes complĂ©mentaires" s'ouvre , elle n'indique pas de 1 Ă  14 dents comme tu dis mais seulement de 1 Ă  8 dents. PrĂ©cision j'ai la MaJ .Ça sera rĂ©glĂ© peut ĂȘtre Ă  la !BryardMessages 25Date d'inscription 27/06/2014 Re Actes complĂ©mentaires en ProthĂšse amovible mĂ©tallique !! par L SĂ©bastien Jeu 3 Juil - 659Je suis un peu un appareil 8 dents a chĂąssis mĂ©tallique, il suffit de rentrer le code HBLD470 Pose d'une prothĂšse amovible dĂ©finitive Ă  chĂąssis mĂ©tallique, comportant 8 dents qui comprend le chĂąssis mĂ©tal et l'Ă©quivalent prothĂšse 8 dents. le code comprend la code YYYY158 pour sa part correspond Ă  8 dents contreplaque en supplĂ©ment de l'acte "app amovible chassis mĂ©tal 8 dents".Si vous voulez mettre en plus des dents contre plaque dans la fenĂȘtre de sĂ©lection, il faut paramĂ©trer les dents en la ligne de saisi tout en bas, l'icone avec les Ă  suivre cliquer sur la ligne d'acte associĂ© pas sur la case Ă  cocher si vous ne voulez pas voir la fenĂȘtre d'erreurpuis dĂ©finir l'acte dans la ligne de SĂ©bastienMessages 73Date d'inscription 24/06/2014 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Sujetde la page: "PrĂ©sentation SOMMAIRE - Classification Commune des Actes MĂ©dicaux pour l'activitĂ© bucco-dentaire - ameli.fr". Créé par: Sophie Pelletier. Langue: français. Description Mis en ligne le 13 avr. 2006 L’objectif de ce dossier est d’évaluer les actes concernant. la pose d’une prothĂšse amovible complĂšte soit Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte unimaxillaire Ă  plaque base rĂ©sine » ; Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte bimaxillaire Ă  plaque base rĂ©sine » ; Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte unimaxillaire Ă  chĂąssis mĂ©tallique » ; Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte bimaxillaire Ă  chĂąssis mĂ©tallique » et Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte unimaxillaire Ă  plaque base rĂ©sine » et Pose d’une prothĂšse amovible dĂ©finitive complĂšte unimaxillaire Ă  chĂąssis mĂ©tallique ». Mis en ligne le 13 avr. 2006 Sujets Informations PubliĂ© par PubliĂ© le 01 avril 2006 Nombre de lectures 0 Licence En savoir +PaternitĂ©, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales Ă  l'identique Langue Français Extrait POSE D’UNE PROTHESE AMOVIBLE DEFINITIVE COMPLETE Classement CCAM Codes HBLD031 – HBLD035 – HBLD047 – HBLD046 – HBDL048 AVRIL2006 Service Ă©valuation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – TĂ©l. 01 55 93 70 00 – Fax 01 5593 74 00 – N°SIRET 180 092 041 00011 – Code APE 751 C Le panier Reste Ă  charge ZĂ©ro, ou RAC0: le patient verra sa prothĂšse remboursĂ©e Ă  100% entre la CPAM et sa mutuelle. * Le panier Reste Ă  charge maĂźtrisĂ©, ou RACM: le patient verra sa prothĂšse remboursĂ©e Ă  70% du TC par la CPAM et un% non dĂ©fini Ă  ce jour par sa mutuelle. * Le panier Ă  tarif libre: le
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Lelieu oĂč la prothĂšse est fabriquĂ©e ; (liĂ©es aux couronnes dĂ©finitives) ; Bridges cĂ©ramo-mĂ©talliques (incisives) ; Bridges mĂ©talliques toute localisation ; ProthĂšses amovibles Ă  base rĂ©sine. Pour le remboursement intĂ©gral des prothĂšses amovibles (dentiers), il faudra attendre le 1er janvier 2021. Diapo : 10 solutions naturelles contre la sensibilitĂ© dentaire PubliĂ© DĂ©finition Les prothĂšses dentaires servent Ă  rĂ©tablir la fonction et l’esthĂ©tique d’une dent ou d’un groupe de dents Comment sont rĂ©alisĂ©es les prothĂšses ? Quel type de prothĂšse choisir ? L’empreinte est la phase prĂ©alable de rĂ©alisation de la prothĂšse qui sera fabriquĂ©e sur mesure par le prothĂ©siste selon les prescriptions du praticien. Dans certains cas, plusieurs empreintes sont nĂ©cessaires. Entre-temps, vous bĂ©nĂ©ficiez d’une prothĂšse provisoire afin de protĂ©ger la dent et de garder le sourire avant la pose de la prothĂšse dĂ©finitive. Nouveau au cabinet l’empreinte numĂ©rique qui permet une empreinte sans porte-empreinte ni pate en bouche pour le confort de nos patients.
\ndéfinitif prothÚse amovible definitive a chassis metallique
PD3x.
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